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    Vladimir Fomine compte parmi les dix plus grands peintres modernes russes;
    ses tableaux sont connus dans le monde entier.

Vladimir Nikolaïévitch Fomin est né à Tomsk, en Sibérie, le 14 janvier 1963. Après avoir terminé ses études à l'Institut de joaillerie de Krasnoselsk en 1989, il se perfectionne en apprenant sur le terrain, chez les peuples du Centre de Russie, célèbres pour leurs créations artistiques, ainsi que ceux de Sibérie et du grand Nord. Ses premières expositions ambulantes se sont déroulées dans le cadre de croisières maritimes dans plusieurs pays. Depuis 1992, l'artiste vit et travaille à Pétrozavodsk, capitale de la Carélie.

Pendant sa carrière, Vladimir Fomine a créé plus de 15 séries de gravures et de peintures, présentées pendant une trentaine d'expositions personnelles dans les musées et galeries de différents pays, dont 10 en Finlande, 3 en Suède, 3 en Norvège, 3 en Allemagne et 5 aux États-Unis.

Des films ont été tournés sur son art aux États-Unis, ainsi qu'en Allemagne, Finlande, Suède, Norvège et Russie. Des centaines de publications ont vu le jour dans la presse russe et étrangère ; des affiches publicitaires ont atteint un million d'exemplaires ; plus de 50 sites Internet et CD-ROMs y sont consacrés.

La Finlande – pays où le livre est devenu le symbole de la renaissance nationale et culturelle – a reconnu depuis longtemps l'unicité de la série de tableaux de Vladimir Fomine consacrés au poème épique «Kalevala» ; les 150 ans de la création de «Kalevala» ont été l'occasion de quelques expositions personnelles de Fomine dans les musées scandinaves. Pendant une tournée exceptionnelle dans les musées finlandais, suédois et norvégiens en 1999-2008, les tableaux ont été appréciés par plus de 55 000 visiteurs. On les rencontre dans l'«Encyclopédie de la Mythologie» éditée à Londres en 2004 et 4 ouvrages sur «Kalevala», publiés en 2008 par les éditions russes et finlandaises. Le peintre a collaboré avec les galeries d'art norvégiennes, finlandaises, anglaises et russes, y compris les galeries virtuelles internationales (depuis 1995 – ART-INFO, depuis 2004 - World Art Network, depuis 2005 - Аrt-Salon.ru et ARTRUSSIAN.com, depuis 2007 - SAATCHI GALLERY, etc.).
Parmi les récompenses reçues par Vladimir Fomine – le prix spécial "BEST OF EUROPE AND THE REST OA THE WORLD" pour le tableau «Peintre», présenté au concours prestigieux de l'infographie "COREL WORLD DESIGN CONTEST" qui s'est tenu au Centre National d'Art à Ottawa (Canada) ; il a reçu également le prix du Conseil des Ministres des Pays Nordiques en 2001.
Les créations de Vladimir Fomine sont étudiées dans les universités américains (depuis 1999), finlandaises (depuis 2001), norvégiennes (depuis 2003) et russes (depuis 2000).
En 2002, Fomine a été le premier peintre russe à éditer un CD-ROM multimédia sur son art, en anglais, finnois et russe, sur fond musical ; il y présente plus de 300 tableaux.
Après les expositions dans les galeries d'art à Oslo et à Harstad, sa série «Peer Gynt. Henrik Ibsen» a été proclamée patrimoine du peuple norvégien.
En 2005, c'est le roi de Norvège en personne qui inaugurait l'exposition au Musée National de la Norvège consacrée au centenaire des relations diplomatiques entre la Russie et la Norvège ; Vladimir Fomine y présentait son tableau destiné à l'exposition permanente du Musée Ibsen.
C'est le Nord russe qui est le plus largement représenté dans l'art de Vladimir Fomine, au moyen de séries «Vepsskaïa», «Kiji», «Kalevala», «Mandala», «Esprit», «Contes du Nord».
Plus de 700 oeuvres se trouvent dans les musées nationaux russes, finlandais et norvégiens, ainsi que des collections privées, celles des musées de Beaux-Arts, des galeries d'art et des centres culturels de nombreux pays.
En particuliers, on en voit quelques-unes dans les collections du Musée Russe, du Musée des Beaux-Arts de Carélie, de Tomsk, de Tumen, du Musée national de la région de Hanty-Mansiisk (Russie) ; parmi d'autres, citons le Musée national de la Chasse (Finlande), le musée de Tübingen (Allemagne), le Musée national populaire (Norvège), ainsi que les collections du Gouvernement de Moscou et des missions diplomatiques russes, américaines et finlandaises.

Ses oeuvres

L'art de Vladimir Fomine pourrait être défini comme néo-primitif, avec des éléments d'art abstrait et de surréalisme.
Les premières oeuvres de Fomine se présentent comme le loubok d'avant-garde, caractérisé par ses couleurs vives et images laconiques propres à l'avant-garde russe du début du XXe siècle ; on y sent l'influence de l'art décoratif, de la mosaïque et des ornements finno-ougriens.
Cela concerne surtout les séries «Politique» (sujets politico-philisophiques) et «Loubok» (enfance, fêtes populaires) ; le message est optimiste et empreint d'ironie sur l'organisation du monde et le rôle de l'homme.
Par la suite, Fomine a tendance à «remplir» au maximum l'espace et à harmoniser les couleurs. Ce sont les séries «Cadeaux» (dédiée aux grands créateurs : Picasso, Dali, Goumilev, Sibelius, etc.), «Vepsskaïa» (cultes anciens des Vepses et des Caréliens), «Kiji» (architecture de l'île de Kiji), «Kalevala» (poème épique carélo-finnois), «Peer Gynt. Henrik Ibsen» (le drame d'Ibsen «Peer Gynt»), «Mandala», «Esprit», «Paganisme» (thèmes religieux et philisophiques), «Vierges, dames, madones» (image de la femme dans l'art), «Contes du Nord» (contes scandinaves), «Firedrich Nietzsche» (selon «Ainsi parlait Zaratustra»), «Musique» (motifs musicaux).
Selon les critiques américains et la presse, «Vladimir Fomine affirme le droit à un art intellectuel et moral». Les spécialistes reconnaissent que ses toiles «hypnotisent» et «frappent par leur technique qui relève de la mosaïque, leurs associations de couleurs et de formes, leurs admirables compositions, la clarté et l'élégance des images qui caractérisent son style unique, une synthèse entre la peinture traditionnelle et populaire».
«C'est une combinaison de plusieurs éléments : image populaire russe (loubok), traditions de l'avant-garde russe, des ornements des peuples du Nord, ainsi que des couleurs et des concepts stylistiques de peintres célèbres, comme Gauguin, Monet, Kandinsky, Malévitch, Filonov, Dali, et beaucoup d'autres.» Il en résulte un syle personnel unique, dans lequel on retrouve tous ces éléments.

Vladimir Fomine à propos de ses créations

Sur la série «Vepsskaïa»

En créant cette série, j'ai essayé, tant que possible, refaire le parcours des ancêtres depuis les symboles, allégories, hiéroglyphes, métaphores, jusqu'aux recherches intellectuelles de l'art moderne. Je ne connais ni le début, ni la fin de ce chemin.
J'aime bien représenter les animaux. Un animal est comme une tâche lumineuse sur une toile qui attire le spectateur. Sur la base des traditions (ornements, styles) j'ai créé une nouvelle forme de loubok, un art de mutation, qui contient des éléments de jouets de Kostroma, de Novgorod, de Vologda et de Yaroslavl.
Je cherche en permanence des formes naïves dans l'art. J'essaie de trouver des caractéristiques propres à un peuple déterminé, comme les Vepses. Je maîtrise bien cette synthèse de deux styles, grâce à mon métier de joaillier et une expérience de travail avec les métaux.

Sur la série «Kiji»
Je voyais devant moi ce que je peignais…
Cette île restera toujours pour moi telle que je l'avais vue pour la première fois, lors de mon premier voyage en Carélie. J'étais préparé au miracle; mon âme l'attendait. Je baignais dans l'atmosphère de joie et de béatitude. En travaillant sur les esquisses pour la série, j'avais l'impression de lire les mystères de l'ensemble architectural de Kiji, conservé grâce à un heureux concours de circonstances. Il n'y a pas besoin de prouver mon droit à la vision personnelle.
L'art naît comme l'église de la Transfiguration. Quelqu'un sur l'île est devenu fou et a décidé de créer cette beauté : une église à 22 bulbes. Kiji est inimitable et donc toujours nouveau. L'art naît lorsqu'il se passe quelque chose de nouveau, d'étonnant, de divin. Ne croyez pas ceux qui vous disent que l'église doit être brune, les cailloux gris, et les tableaux conventionnels…

Sur la série «Kalevala»
Je vois «Kalevala» comme une paume ouverte de celui qui me montra les lignes de la vie. Mon but est de la raconter avec le langage artisitique du XXIe siècle. Les runes sont un noeud d'associations que l'on peut dérouler à l'infini avec les couleurs et les images, dont tous les fils viennent de ma mémoire génétique. «Kalevala» est basée sur l'intuition des générations ; les thèmes de la naissance et de la mort, de la lutte et de l'union avec l'infini – tout y est comme dans un miroir.

Sur la série «Peer Gynt. Henrik Ibsen»
Imaginez qu'après ma série, Ibsen aura le prix Nobel… Tout peut arriver. Nous venons dans ce monde pour dialoguer avec l'éternel. Pour un artiste, ce dialogue s'exprime à travers ses créations.

Sur la série «Cadeaux»
Si la vie est le cadeau le plus précieux, rien ne vaut la communication. C'est en faisant des cadeaux aux grands hommes que je comprends la vie.

Sur la série «Vierges, dames, madones»
Si l'on est naît artiste, on naît avec sa Mona Lisa dans l'âme et l'on la garde jusqu'à la mort.

Sur la série «Mandala»
Les génies sont les doigts du Dieu, par lequels il crée une Chose. La vie possède un mandala, qui absorbe tout ce que l'homme fait.

Sur la série «Contes du Nord»
Je suis d'accord avec Einstein : « La fantaisie est plus importante que le savoir. »

Sur la série «Musique»
Pour ceux qui servent les muses, il n'y a pas d'autres dieux. Les sons de mon âme percent la toile, comme la poussière des étoiles disparaît dans l'Univers en laissant une trace dans l'éternité.


Vladimir Fomin

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     Matti Vehvilainen
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